Le 27, 30 janvier et 1er et 3 février 2018, l’Opéra de Montréal présente sa dernière production JFK, comme dans John Fitzgerald Kennedy, du metteur en scène David T. Little.
La vie de JFK fascine depuis des décennies. Et nombreuses sont les œuvres artistiques qui s’intéressent aux dernières heures de la vie de ce président américain. Cet opéra s’inscrit dans cette même veine, 12 heures avant sa mort, le spectateur est plongé dans l’univers de John et Jackie Kennedy s’abandonnant dans une hallucination prémonitoire à la fin tragique de cette dynastie.
La distribution est lourde, plus de 15 acteurs se succèderont sur scène, ainsi que plusieurs dizaine de figurants (dont des enfants).
Dès les premiers instants le spectateur le sait. C’est au Texas que l’histoire se passe. On le sait puisque les cinq lettres de l’État de Dallas sont installées sur la scène, en vert néon. Trois grands actes relatent ce dernier voyage pour le mythique couple Kennedy.
Le travail de recherche historique a mené à une scénographie où sont présents des symboles forts inscrits dans notre imaginaire, comme le fameux tailleur Chanel rose de Jackie…
J’ai particulièrement été impressionnée, mais aussi happée, par l’onirisme de la partie hallucinatoire des deux premiers actes. Ce véritable chaos symphonique est puissant et complètement éclaté. Il part dans tous les sens, mais il a une logique, celle de faire sonner le glas de la vie de JFK.
Avec cette première production de 2018, l’Opéra de Montréal propose une production qui a su s’adapter à tous les publics et qui, j’espère, saura vous séduire.
Donc, lors de cette première de #JFK, je me suis vêtue d’une belle robe verte en velours au style de Jackie Kennedy. Je me suis installée sur mon fauteuil et je me suis laissée emporter par l’univers de cette époque singulière.
Alors, on rend l’hiver moins rude en se rendant à la Place des arts de Montréal? Bon opéra à vous!
Myriam
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