C’est par la voix d’Annie Desrochers à l’antenne de Radio-Canada que j’ai appris les attentats de Paris hier en fin de journée.
J’étais dans l’auto et je m’en allais chercher mes enfants. Dans la tempête de la sortie des classes, je n’ai pas fait cas de la situation. On court chercher ma deuxième au CPE, je dépose ma première chez son amie.
Et je rentre chez nous faire mon souper. Et j’ouvre mon Ipad. Des statuts. Des dessins. Des émoticones tristes. Je vais sur Twitter, je lis La Presse+. J’essaie de me renseigner.
C’est pire que je ne le pensais.
J’allume RDI et là tout se passe en direct. Les informations sont franches, les images crues, les actes ont une signature. Ça à l’air d’être les mêmes. Puis, les pensées vont vite.
Mes amies, ma famille, ma native nation, vont-ils bien? Et je me mets à écrire : « S’il te plaît, donne-moi des nouvelles », « La seule chose dont j’ai envie maintenant, c’est de te serrer dans mes bras »…
Les chiffres ont parlé d’eux-mêmes. La solidarité a parlé elle-même.
Et moi, je ne sais plus quoi penser et plus quoi dire. J’ai éteint la télé et je suis allée me coucher. Et ce matin, j’en sais pas plus. #finalementjesuisaussiParis.
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