Au ballet!
La semaine dernière, j’ai eu la chance d’assister à la première de Roméo & Juliette. Ce couple, cette histoire d’amour qui a marqué la littérature. Une histoire aussi belle que fatale connue de tous.
J’ai décidé d’y amener mon Roméo. C’était sa première fois au ballet!
Et quel ballet! C’était l’une des plus belles choses que j’ai vu des Grands Ballets Canadiens!
Photo : Véronyc Vachon
La fin, ce n’est plus un secret. Je dirai que c’est entre autres, pour cela que le chorégraphe, Jean-Christophe Maillot, s’est permis d’aller plus loin. Plus loin dans l’émotion, dans les frissons, dans la liberté des mouvements, dans l’amour tout court. L’humour, bien parsemé, a bien sa place: des gestuels et des clins d’oeil grotesques nous font sourire!
Cette interprétation de Roméo & Juliette n’est pas classique ni flafla. Une touche de moderniste flotte sur les pointes et les doigts des danseurs. Cela s’assortit à merveille au décor qui m’a surprise au premier abord, mais que j’ai adoré. Tout est blanc et minimaliste; ce sont uniquement quelques toiles et panneaux mobiles prenant vie grâce à des jeux de lumière. C’est beau. J’MMM. La musique amène la chaleur nécessaire pour couper le blanc pouvant paraître trop aseptisé pour certains.
John Hall
Les danseurs sont tendres et accrocheurs. A chaque fois que je ressors d’un ballet, j’ai envie d’enfiler des chaussons et d’avoir leurs jambes. Ici, en plus de cela, j’avais envie d’embrasser mon Roméo et apprécier la simplicité et l’absence de pression sociale! Les danseurs sont gracieux et légers. Tout semble si naturel. Tout semble venir du coeur, même les baisers ont l’air si vrai!
Le ballet n’est pas trop long, moins de 2:30 avec une entracte et une courte pause. Mais réparti avec une légère maladresse. Comme toujours, le second acte nous laisse hors haleine! Quant au dernier, trop court et trop long à la fois. Mais on oublie! Car le temps s’est arrêté pendant deux heures, tout comme certaines scènes au ralenti.
Qu’en pense mon Roméo? Il en redemande! Des « funky » pas trop classiques, il a dit qu’il aimerait m’accompagner pour en découvrir de nouveau. Comme quoi!
Je vous le conseille tellement!
A voir jusqu’au 28 octobre au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.
Il reste des billets!
